09/05/2012

Made in Korea : De l'autre côté de la frontière

"Vaut mieux être dictateur que pédé." Alexandre Loukachenko, Biéloruss
"Je ne sais pas si je veux rester au pouvoir pour les vingt prochaines années" Vladimir Poutine, Russie
"Si Obama est réélu, l'Iran aura la bombe" Mitt Romney, États-Unis
En Grèce, les néo-nazis font leur entrée au parlement.
En Afrique, les coups d’État ce succède, les crises humanitaires toujours aussi nombreuses et comme je l'avais pressenti, Kony 2012 n’était malheureusement qu'un buzz
Et inutile de vous faire un récapitulatif de la situation en Syrie..

Pourquoi une telle introduction? Je vous avoue que suite à l’élection du 6 mai, ça me gave pas mal de voir autant de scepticisme, pessimisme, négativité et j'en passe, concernant l'avenir de la France. En quoi sommes nous à plaindre?
Exemple concret, la perte du AAA. "Si nous perdons le triple A, je suis mort" Nicolas Sarkozy.
Il n'est pas mort, je ne suis pas mort, tu n'es pas mort et la France non plus.
Je ne dis pas que tout va bien dans le meilleur des mondes, mais faudrait être un peu plus mesuré dans nos paroles et actes.




Rentrons dans le vif du sujet. Alors que d'habitude nous parlons du sud, traversons la frontière pour nous rendre en Corée du Nord afin de vous présenter la vie d'un homme : Shin Dong-Hyuk, 30 ans, né esclave, ayant grandi dans un camp jusqu’à ses 23 ans où il a pu s’enfuir. Voici le synopsis de son livre, Rescapé du camp 14, propos recueilli par Blaine Harden :

Aussi hallucinant que glaçant, le témoignage unique d'un homme né il y a trente ans dans l'horreur d'un camp de travail nord-coréen et qui, au prix d'un courage et d'un instinct de survie inouïs, parviendra à s'enfuir.
Une plongée édifiante au cœur de la barbarie, la folie et l'inhumanité. La première fois qu'il a vu Shin, Blaine Harden a été frappé par son regard, hanté, fuyant, et par son corps, couvert de cicatrices. Et Shin a raconté son histoire. Celle d'un enfant né d'une union arrangée entre deux détenus ; un petit garçon témoin des pires atrocités, obligé de trahir ses camarades pour un peu de nourriture ; un adolescent forcé de travailler dix-huit heures par jour et qui a été contraint sous la torture de dénoncer ses proches.
Un jeune homme qui, un jour, par miracle, a réussi à s'échapper du camp pour, hélas, connaître l'errance et l'esclavage dans les fermes qui jalonnent la frontière sino-coréenne. Avant de trouver enfin la liberté.
L'histoire d'un homme brisé par un pays où l'absurde le dispute à l'horreur, mais aujourd'hui bien décidé à éveiller le monde à une réalité d'autant plus révoltante qu'elle demeure délibérément ignorée. 

Pour infos, il vit désormais à Séoul et raconte son histoire au monde entier, il était même de passage en France il y a quelques jours. Voici une petite interview vidéo accordée à Le Monde

C'est juste impensable pour nous Ô français qu'une personne de ma génération ai vécu dans ces conditions, et pourtant ça ce passe de l'autre côté de la frontière. Après avoir pris connaissance de son histoire, j'ai simplement envie de dire un gros Merci.

Merci d'avoir lu cet article. Peace

3 commentaires:

  1. Bien dit ! Le problème c'est que plus un pays est dans une bonne situation, plus ses habitants se plaignent pour des détails et des choses qui paraîtraient futiles pour d'autres pays.
    Il y a toujours pire que nous mais d'un autre côté, si on se contente toujours de ce qu'on a, on n'améliore jamais la situation.
    Faudrait trouver le juste milieu mais on dirait que certains n'y arrivent pas ...

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  2. Ouep, et puis je pense que c'est une spécificitée française. Regarde les parisiens...
    Les pays scandinaves ne donnent pas cette impression par exemple.

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